Dés l'âge cinq ans, utilisant colorants pour bois, teintures et pigments naturels
puisés dans la réserve de sa mére, Nelson Surette s'appliquait à
l'art de la peinture.
Il faisait de la peinture pour son propre plaisir. C'est seulement vers l'âge de 50 ans qu'un
ami réussit à le convaincre que ses oeuvres avaient un intérêt réel
pour les autres.
Les personnages qu'il peint émanent de sa vie persinnelle, de son expérience comme
pêcheur, fossoyeur, constructeur de voiliers et d'habitations et aussi de ses connaissances
des meubles antiques. Souvent il fait voile avec son pére et avec son oncles dans les
goélettes de pêche jadis.
Sa représentation expressive de la vie du peuble
néo-écossais du temps de jadis lui a mérité une place unique dans l'art
canadien.
On retrouve ses tableaux dans des collections privées et publiques à travers
le monde, comme par exemple dans le édifices governementaux de la Nouvelle-Écosse et du
Nouveau-Brunswick, à Parcs Canada et dans des enterprises comme Dupont et Imperial Oil. Les
oeuvres de Nelson Surette ont fait l'objet d'expositions "solo" aux universités
Saint-François-Xavier, Sainte-Anne, Saint-Thomas, York et Collège universitaire de Toronto.
Ses tableaux sont également présentés un film de Kingsley Brown "The Finest Kind"
produit pour le ministère des Pêcheries de la Nouvelle-Écosse et aussi un film de
Conrad Beaubien "Sketches of our town: the municipality of Clare".
"Nelson a sans cesse retravaillé la forme de ses tableaux. L'image a été
transfigurée en un fantôme emblématique. Certaines métaphores de la vie
réelle excluent la simple description. Elles ne sont pas la représentation de gens
pittoresques. Leur lutte avec la vie, la boue et la mer est la lutte dont Nelson a voulu imprégné
sa peinture.
Les images scintillent devant nous, communiquant fragilité et force. Elles sont à la fois
éthérées et infiniment solides. Plutôt sentiment, énergie et expression
que calcul et intellect. Davantage feu que glace. Plus volcan que glace. Plus Van Gogh que
Cézanne." ¹